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Chiara Pagano

Chiara Pagano

CV ET BIBLIOGRAPHIE

Date d’entrée pour les associé.es : 2016
Titre et institution de rattachement : Chercheure Post-doctorante dans le cadre du projet “Elastic Borders: Rethinking the Borders of the 21st Century”, Responsible de l’étude de cas sur la frontière entre la Libye et la Tunisie – Universié de Graz (Autriche), CSEES (Centre for Southeast European Studies)

Discipline et objet de recherche : Chiara Pagano est chercheure postdoctorante au Centre for Southeast European Studies (CSEES) de l’Université de Graz (Autriche), dans le cadre du projet de recherche “Elastic Borders: Rethinking the Borders of the 21st Century”, financée par la fondation NOMIS. Elle travaille à l’intersection des études africaines, des études critiques des zones frontalières et des études critiques des migrations pour explorer les constructions historiques et les (re)configurations contemporaines des frontières géographiques, politiques et identitaires en Afrique du Nord et en Méditerranée, ainsi que l’évolution palimpseste des mobilités le long et à travers ces frontières, en se concentrant sur le paysage frontalier entre la Libye et la Tunisie.

Elle est actuellement chercheuse postdoctorale dans le cadre du projet de recherche « Elastic Borders : Repenser les frontières au 21e siècle ».

Stéphanie Pouessel

BIBLIOGRAPHIE

Date d’entrée pour les associé.es : 2010-2014
Titre et institution de rattachement : Chercheure en anthropologie de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)

Discipline et objet de recherche : Stéphanie Pouessel est chercheure en anthropologie politique et sociologie, spécialiste du Maghreb.
Sa thèse soutenue à l’EHESS a porté sur le mouvement de revendication politique amazigh au Maroc. Cette dernière a fait l’objet d’une publication : Les identités amazighes au Maroc (2010, éditions Non Lieu). Elle a enseigné la sociologie et l’anthropologie à l’Université Paris X-Nanterre (2007-2009) puis a enseigné l’anthropologie à la Faculté des Lettres de Sousse en Tunisie (2015-2017).
Elle a été chercheure postdoctorante à l’IRMC de Tunis et à l’Institut Universitaire Européen de Florence. Depuis l’IRMC, elle a mené un programme de recherche collectif et international sur l’ « africanité » du Maghreb qui a abouti à la direction d’un ouvrage collectif : Noirs au Maghreb, enjeux identitaires (2012, Karthala).
Ses champs de recherche sont l’identité et l’ethnicité, la nation et ses marges, le racisme et les discriminations, les minorités, les langues pratiquées et revendiquées, les migrations subsahariennes au Maghreb et les circulations d’expériences politiques entre le nord et le sud de la Méditerranée à travers la diaspora de retour en Tunisie après la révolution. 
Depuis 2017, elle est devenue consultante en mobilité urbaine en créant l’ONG tunisienne Vélorution Tunisie. depuis, elle est spécialiste en plaidoyer et organisations de la société civile.

Betty Rouland

BIBLIOGRAPHIE

Date d’entrée pour les associés : Depuis septembre 2017

Titre et institution de rattachement : Géographe, chercheure postdoctorale & coordinatrice scientifique du département HEALTH à l’Institut Convergences Migrations (CNRS/Collège de France), chercheure associée à l’IRMC depuis septembre 2021.

Discipline et objet de recherche : Géographe de formation, Betty Rouland a été chercheure CNRS-MEAE recrutée sur le programme de recherche « Mondialisation, mobilités régionales et développement local : vers l’émergence d’un espace de soins transnational en Afrique du Nord ? », en poste de septembre 2017 à juillet 2021 à l’IRMC. Son travail s’intéresse aux patientèles maghrébines et ouest-africaines recourant aux services privés de santé en Tunisie (espaces, réseaux, expériences). A la croisée du triptyque « mobilités, mondialisation, santé », les réflexions amorcées présentent une forte composante spatiale (analyses multi-scalaires), repose sur un croisement pluri-thématique (géographie des mobilités, régionale et de la santé) ainsi que des méthodes mixtes (quantitatives, qualitatives). Depuis juillet 2021, elle est chercheure postdoctorale coordonnatrice scientifique du département HEALTH à l’Institut Convergences Migration et ‘chercheure associée’ à l’IRMC.

En savoir plus sur le département HEALTH

Neila Saadi

BIBLIOGRAPHIE

Date d’entrée pour les associé.es : depuis 2020
Titre et institution de rattachement : Coordinatrice de projet à l’IRMC (2020-2021), enseignante chercheure à l’Université de Tunis, à l’Institut supérieur des métiers du patrimoine, membre du laboratoire du Patrimoine de l’Université de La Manouba.

Discipline et objet de recherche : Maître-assistante à l’Université de Tunis, docteure en sciences du patrimoine, Neila Saadi a concentré ses recherches, dans le cadre de sa thèse, sur la question des politiques patrimoniales en Tunisie de l’époque coloniale à l’indépendance en s’appuyant sur l’exemple de l’héritage berbère de Tunisie. Elle a été chercheure au CREDIF, et coordinatrice de plusieurs projets scientifiques. Elle a occupé la fonction de NCP du programme H2020 en Tunisie. 

Pierre Vermeren

CV ET BIBLIOGRAPHIE

Date d’entrée pour les associé.es : depuis 2020
Titre et institution de rattachement : Professeur en histoire contemporaine à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, chercheur délégué au CNRS (IRMC puis SIRICE).

Discipline et objet de recherche : Professeur d’histoire contemporaine des sociétés arabo-berbères d’Afrique du Nord (licence, master), directeur du master CIAMO à Paris 1, directeur de thèses en histoire contemporaine du monde arabe et berbère à l’Ecole doctorale de la Sorbonne, président de la SFHOM (2021).
Ses recherches portent sur l’histoire coloniale de l’Afrique du Nord française ; sur l’histoire des États indépendants, des sociétés et des transitions au Maghreb. Actuellement, Pierre Vermeren travaille sur les transitions économiques au Maghreb et sur les Tunisiens face à leur patrimoine historique.

Valentina Zagaria

Date d’entrée pour les associé.es : depuis 2016
Titre et institution de rattachement : Chercheure en post-doctorat à la Central European University, chercheure associée à l’IRMC en anthropologie.

Discipline et objet de recherche : Valentina Zagaria est post-doctorante au sein de l’équipe de recherche “Striking from the Margins II” à la Central European University (CEU), et chercheure associée à l’IRMC dans le cadre de son projet de recherche sur les réseaux d’entraide et d’emploi des femmes libyennes en Tunisie. Elle est diplômée d’un doctorat en anthropologie sociale de la London School of Economics and Political Science (LSE). Sa thèse, Brûler les frontières : migration, mort et dignité dans une ville côtière tunisienne, examine comment la dignité, la responsabilité et l’appartenance sont façonnées par différents projets migratoires dans un contexte post-révolutionnaire, à partir de deux ans de recherche ethnographique dans le sud-est tunisien. Elle a publié dans de nombreuses revues, dont Critique Internationale, The Cambridge Journal of Anthropology, American Behavioral Scientist, openDemocracy et Border Criminologies. Valentina est également fondatrice de la compagnie internationale de théâtre Senza, avec qui elle écrit et met en scène des créations théâtrales issues d’un travail ethnographique.

Nessim Znaien

CV ET BIBLIOGRAPHIE 

Date d’entrée pour les associé.es : depuis 2016
Titre et institution de rattachement : Depuis le 1er avril 2022, il est Professeur junior en Histoire du Maghreb colonial/postcolonial à l’Université de Marburg. Il est Docteur en Histoire contemporaine, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, chercheur associé à l’IRMC. Il est également chercheur associé au Centre for Middle Eastern Studies (CNMS) et chercheur associé de l’UMR 7303 TELEMMe (MMSH d’Aix-en-Provence.
Discipline et objet de recherche : Nessim Znaien travaille sur l’Histoire des produits alimentaires de première nécessité en Méditerranée, la culture matérielle et alimentation, en contexte de colonisation, l’alcool et les normativités dans le monde musulman contemporain ainsi que sur l’
Afrique du Nord aux XIXe-XXe siècles.

Activités de recherche

Thèse de doctorat : Les raisins de la domination. Histoire sociale de l’alcool en Tunisie sous le Protectorat français (1881-1956)

Sa thèse porte sur l’impact de la colonisation sur un territoire de la rive sud méditerranéenne, la Tunisie, étudié à travers des produits issus de la culture matérielle : les boissons alcoolisées. Ses sources en arabe, français et italien regroupent autant la correspondance de la haute administration, que la presse, les écrits littéraires, les archives policières, judiciaires et hospitalières. Il a d’abord essayé de savoir si la période concernée correspond à une croissance de la production et de la consommation de ces produits. À la suite de la crise du phylloxera en France à la fin du XIXe siècle, de nombreux viticulteurs émigrent en Tunisie, où un nouveau marché du travail se créé, disputé par des réseaux français et italiens. Le vignoble planté en Tunisie est d’abord destiné à produire du vin de masse, coupé en métropole avec des vins du Languedoc ou servi directement aux ouvriers de région parisienne et aux paysans des régions métropolitaines les plus pauvres. Il est concentré au nord du pays, en raison du climat, du faible coût des terres et de la proximité des ports d’exportation. Les colonisateurs français voient également dans cette opportunité économique, une manière d’inscrire leurs pas dans le modèle agricole de l’Empire romain. A contrario, la période du Moyen Âge arabe et musulman est rejetée, comme synonyme de décadence civilisationnelle, qui se serait traduite par des arrachages des vignes et la désertification du pays. Parallèlement à la mutation des paysages agricoles, la période coloniale voit également une modification des paysages urbains, en partie sous l’effet des hinterlands viticoles. Les usines de production de bière, les distilleries, les marchands de vin ou les débits de boissons voient leur nombre augmenter dans les villes et permettent d’envisager les vins et les boissons alcoolisées comme des « filières », regroupant des producteurs, des distributeurs, des commerçants et des consommateurs.

Dans un second temps, il a cherché à comprendre l’évolution des perceptions sur la consommation des boissons alcoolisées. Il s’est notamment intéressé à la circulation des idées associées à l’alcool, à travers les publicités. Dans le cadre d’une nouvelle circulation des alcools en ville, il s’est également attaché à étudier les éventuels transferts de politiques de gestion de l’ordre social entre la métropole et ses colonies, et en particulier la Tunisie. Il a ainsi voulu savoir si les vagues de prohibition ou au contraire de libéralisation étaient concomitantes et comparables durant cette période, et il a  cherché à identifier les acteurs de ces circulations. Les deux guerres mondiales sont à ce titre des moments clés de la prohibition impériale. Cependant les échanges culturels ne comprennent pas uniquement les politiques prohibitives mais concernent aussi la valorisation des produits consommés. Ainsi dans une chronologie proche de la métropole, un mouvement de patrimonialisation du vin s’opère en Tunisie dans l’entre-deux-guerres. L’Office du vin est créé en 1927 dans le but explicite de proposer un vin de qualité sur le marché international. D’autres institutions suivent, comme L’Organisme de Protection et de Contrôle de la Viticulture (OPCV). L’après Seconde Guerre mondiale voit la création de l’appellation « Vin supérieur de Tunisie » en 1948 puis « Muscat de Tunisie » en 1949. Au moment de l’indépendance, les vins classés ne représentent que 5% des vins produits en Tunisie mais sont de véritables arguments politiques, une vitrine du Protectorat, en bonne place dans toutes les foires internationales et autres manifestations présentant la colonie.

Participation à des programmes de recherche
2021 – Membre du programme de la British academy (UK), “Traces of Jewish Memory in Contemporary Tunisia” (Daniel LEE dir.)
Travaux réalisés : Étude en cours sur l’histoire et la mémoire de la culture alimentaire juive tunisienne.
2020 – Membre du Labex EHNE (Encyclopédie d’Histoire Numérique de l’Europe) (http://ehne.fr)
Travaux réalisés : Coordination du dossier « Colonisation et environnement », dans la thématique « Écologies et environnements en Europe ».
2017-2020 – Membre de l’ERC : « TARICA » (Alia GANA dir.). Projet sur « Les historiens dans la Tunisie post-révolutionnaire (2013-2018) » (Budget estimé : 2.000.000 euros).
Travaux réalisés : Entretiens semi-directifs avec des doctorants, des historiens tunisiens sur le thème de la justice transitionnelle et la pratique de l’histoire actuellement en Tunisie. Étude sur les manuels scolaires tunisiens.
2017-2019 – Membre du projet : « Bourgeon » (Philippe BOURMAUD, Élife BICER, Nicolas ELIAS dir.). Projet sur « Écrire sur l’alcool et les drogues en Tunisie et en Algérie des années 1970 à nos jours » (Budget estimé : 10.000 euros)
Travaux réalisés : Mission de recherche à la bibliothèque nationale de Tunis, sur le thème de l’alcool en Tunisie depuis les années 1960. Réalisation et gestion du carnet de recherche hypothèse.
2014-2019 – Coordination du programme : « L’alcool dans l’Empire colonial français, XIXe-XXe », financement de la Fondation pour la Recherche en Alcoologie (FRA) (Budget estimé : 24.000 euros).
Travaux réalisés : Coordination des missions de recherche, missions réalisées personnellement dans les archives coloniales et bibliothèques nationales à l’étranger (Maroc, Algérie, Liban, Sénégal, Côte d’Ivoire).

Responsabilités de recherche
2021-2023 – Membre du Conseil d’Administration de l’association du Réseau Universitaire de Chercheurs en Histoire Environnementale (RUCHE).
2018-2020 – Membre du comité de rédaction et responsable communication de la revue L’Année du Maghreb, (revue scientifique à comité de lecture) (https://journals.openedition.org/anneemaghreb/).
2018 – Membre du comité scientifique du colloque annuel des Jeunes Chercheurs en Études Africaines (JCEA), juin.
2016 – Consultant web-documentaire, Vous avez dit arabe ?, IMA.
2012-2013 – Trésorier de l’association Halqa (association de jeunes chercheurs sur les mondes arabes et musulmans).

Organisation d’événements
2019 – Atelier, organisation, Rendez-vous de l’histoire du monde arabe, L’alcool, l’islam et le corps : du tabou à la bouche, Paris, avril.
2019 – Atelier, organisation, congrès de l’IEHCA, L’intervention des pouvoirs publics dans l’alimentation en Méditerranée, Tours, juin.
2018 – Workshop, organisation, congrès de l’ASAI, The minority issue in colonial Maghreb during the 20th century : between identity building, political mobilization, and trans-Mediterranean dynamics, Bologne, septembre.
2017-2018 – Séminaire jeune chercheur, co-organisation (avec Mélissa Eugénie et Antonin Plarier), Université d’Aix-Marseille, MMSH.
2015 – Journée d’étude, co-organisation (avec Rached Lakhal), L’alimentation dans l’Histoire de la Tunisie, Université de Sousse, mars.
2015 – Atelier, organisation, congrès du GIS, L’alimentation au Moyen-Orient et dans les Mondes musulmans : de la trilogie méditerranéenne à l’explosion des modèles alimentaires ?, Paris, juillet.
2015 – Table ronde, organisation, congrès de l’IEHCA, Boire en Europe et outre-mer à l’époque contemporaine, Tours, mars.
2015 – Table ronde, organisation, Rendez-vous de l’histoire de Blois, Ivresses impériales, octobre.
2014-2016 – Séminaire jeune chercheur, organisation, IRMC (Tunis).
2013 – Journée d’étude, co-organisation (avec Charlotte Courreye, Augustin Jomier, Philippe Pétriat et Mehdi Sakatni), premières rencontres de la Halqa, association de doctorants sur le monde musulman. GIS, IUF,
IISMM, Paris, 6-7 Juin.

Mohamed Slim Ben Youssef

Titre et institution de rattachement : Doctorant associé à l’IRMC en science politique (Aix-Marseille Université), coordinateur des activités « Jeune recherche » à l’IRMC.
Discipline et objet de recherche : Mohamed Slim Ben Youssef est spécialisé en sociologie politique du travail, en sociologie du syndicalisme et en sociologie des mouvements sociaux.
2011-2014 : Licence fondamentale en droit privé ;
2015 : Participation à l’École doctorale thématique de l’IRMC « Approches et méthodes de l’analyse électorale en contexte post-autoritaire » ;
2015 : Participation à la deuxième université d’été organisée à Aix-en-Provence sur le thème : « Justice Transitionnelle et mémoire », tenue sous l’égide de l’Association francophone de justice transitionnelle (AFJT) ;
2014-2016 : Master de recherche en sciences politiques à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis ;
2019-2022 : Doctorat en sciences politiques à Sciences Po Aix.