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Katia Boissevain

Katia Boissevain

CV ET BIBLIOGRAPHIE

Directrice de l’IRMC depuis septembre 2021
Titre et institution de rattachement : Chercheure anthropologue, directrice de l’IRMC.
Discipline et objet de recherche : Katia Boissevain est anthropologue, spécialisée en anthropologie religieuse du Maghreb. Son terrain principal est la Tunisie. Sa thèse a porté sur la sainteté féminine en islam et sur l’articulation de diverses tendances au sein de l’islam en Tunisie au tournant des années 2000. Elle a travaillé ensuite sur l’organisation du pèlerinage à La Mecque ainsi que sur le tourisme religieux. Ses recherches ont également porté sur  les conversions au protestantisme évangélique en Tunisie et au Maroc, puis sur les transformations d’une fête religieuse en Tunisie, le Mouled, comme révélatrices de tensions religieuses et politiques traversant les sociétés musulmanes.

Religions et formes religieuses au Maghreb (Tunisie/Maroc) | Conversion au protestantisme évangélique en milieu musulman | Pluralisme religieux et libertés individuelles | Genre | Migration et transformations religieuses | Pèlerinages et tourisme religieux | Patrimoine

Principales publications :

2003, Sainte parmi les saints. Sayyda Mannûbiya ou les recompositions cultuelles dans la Tunisie contemporaine, Paris, IRMC-Maisonneuve et Larose.

2010, Nouveaux usages touristiques de la culture religieuse au Maghreb. Approches anthropologiques, in Maghreb et sciences sociales, Paris, IRMC-L’Harmattan.

2013, « Devenir chrétien évangélique en Tunisie. Quelques aspects d’une conversion en pays musulman à la veille de la révolution », in Ch. Pons (dir.), Jésus, moi et les autres. La construction collective d’une relation personnelle à Jésus dans les Églises évangéliques : Europe, Océanie, Maghreb, CNRS Éditions, Paris.

2014, Les conversions religieuses en Méditerranée (avec LE PAPE Loïc), Cahiers d’Études du Religieux – Études interdisciplinaires, numéro spécial, Montpellier, MSH.

2014, Routes migratoires africaines et dynamiques religieuses, quels enjeux sociaux ? (avec BAVA Sophie), L’Année du Maghreb, n° 11, Paris, CNRS Éditions.

Hend Ben Othman

Titre et institution de rattachement : Maître-assistante en urbanisme et aménagement à l’Institut Supérieur des technologies de l’environnement, de l’urbanisme et du bâtiment (ISTEUB), Université de Carthage.
Discipline et objet de recherche : Hend Ben Othman est enseignante chercheure en urbanisme et aménagement à l’Université de Carthage et, depuis octobre 2021, chercheure à l’IRMC.

Ses recherches s’intéressent à l’action publique urbaine, aux politiques et aux acteurs de fabrique de la ville. Elle a notamment travaillé sur les politiques de l’habitat et sur les dynamiques foncières dans le contexte tunisien.

Actuellement, elle aborde les questions liées à la réforme de la décentralisation et à la gouvernance locale dans la Tunisie post-2011, en interrogeant le redéploiement du rôle de l’État au profit des acteurs décentralisés et les rapports entre ces derniers, les acteurs déconcentrés et la société civile. Elle s’intéresse également à la dimension territoriale de la décentralisation en analysant les nouvelles modalités de mise en œuvre des projets à l’échelle régionale et locale.

Publications :

2021, « La mobilisation du sol urbain dans le Grand Tunis : une offre régulée par le marché, des instruments peu efficients », in M. Bertrand (dir.), 2021, Une Afrique des convoitises foncières. Regards croisés depuis le Mali, n° 31, PUM, 161-180.

2020, « L’accès au logement en Tunisie 1970-2020 : Évolution des politiques et renouvellement des modalités de régulation », Les politiques de logement social au Maghreb/Machrek et dans le Sud Global, Revue NAQD, 2020, n° 38-39, 121-140.

2015, « Introduction : La montée en puissance de l’urbanisme de projet », in H. Ben Othman Bacha, O. Legros (dir.), 2015, « Politiques urbaines et inégalités en Méditerranée », Tours, Les Cahiers d’EMAM, n° 27, 7-18.

2015, « Politiques urbaines et inégalités en Méditerranée », in H. Ben Othman Bacha, O. Legros (dir.), Les Cahiers de l’EMAM, n°27, 168, [En ligne : https://emam.revues.org/1077].

2011, « Les promoteurs immobiliers en Tunisie : enjeux d’un groupe professionnel en mutation » in L. Zaki (dir.), L’action urbaine au Maghreb : enjeux professionnels et politiques, Karthala, 227-253.

2009, « Pratiques et enjeux des acteurs d’une production foncière publique : Ennasr II (Tunis), un territoire négocié ? », Les effets territoriaux des politiques publiques dans les périphéries urbaines : Exemples au Maghreb, Les Cahiers d’EMAM, n° 17, Université de Tours, Laboratoire CITERES, 43-54.

2009, « Entre-soi et repliement social ou les nouvelles formes de sociabilité : le cas d’Ennasr II à Tunis », Urbanité et citadinité dans les grandes villes du Maghreb, Les Cahiers d’EMAM, n° 18, Université de Tours, Laboratoire CITERES, 89-105, [En ligne : http://citeres.univ-tours.fr/p_emam/cahiers_emam/cahier18.pdf].

CV
H. Ben Othman- CV

Camille Cassarini

CV ET BIBLIOGRAPHIE

Titre et institution de rattachement: Docteur en Géographie de l’Université d’Aix-Marseille, chercheur à l’IRMC

Discipline et objet de recherche : Camille Cassarini mène des recherches au croisement de la géographie sociale, de l’anthropologie politique et des études migratoires à partir de terrains menés en Afrique du Nord (Tunisie, Algérie) et en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire).
Dans sa thèse de doctorat, il a étudié la fabrique contemporaine des mobilités ivoiriennes en Tunisie et ses liens dans la production humanitaire des configurations frontalières, aux échelles locales et transnationales.
Dans le cadre de ses recherches à l’IRMC, à partir d’un regard croisé sur les mobilités ouest-africaines, les routes et les urbanités, il s’intéresse aux transformations contemporaines du lien entre mobilités et immobilités dans l’Ouest saharien (Algérie, Mauritanie) et au Maghreb. Il est chercheur associé au projet ERC Solroutes au sein de l’Université de Gênes, chercheur associé au LPED (IRD-AMU) et fellow de l’Institut Convergences Migrations. 

Son projet de recherche à l’IRMC: Mobilités, réseaux et urbanités africaines au Maghreb

Sinda Haouès-Jouve

CV ET BIBLIOGRAPHIE 

Chercheure affectée à l’IRMC depuis le 1er septembre 2023 dans le cadre d’une délégation CNRS de 12 mois.

Titre et institution de rattachement : Sinda Haouès-Jouve est enseignante chercheure en aménagement du territoire et urbanisme à l’Université de Toulouse Jean Jaurès et mène ses recherches au LISST (Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires) – UMR 5193.

Discipline et objet de recherche : Relevant du champ de l’aménagement et de l’urbanisme, ses travaux actuels s’organisent autour de la qualité environnementale urbaine en tant que construit social qui s’élabore à l’interface d’approches normatives et prescriptives portées ou relayées par les politiques publiques du cadre de vie, et d’approches sensibles et situées faisant appel au « vécu environnemental » des habitants. Une autre partie de ses recherches portent sur la question de l’adaptation des villes au changement climatique et sur l’intégration de l’expertise climatique dans le champ de l’urbanisme et de l’aménagement.

Souvent de nature interdisciplinaire, ses recherches peuvent être qualifiées de recherches en inter-science dans la mesure où l’interdisciplinarité pratiquée est à la fois intra SHS (pour l’essentiel urbanisme, sociologie, géographie), mais aussi et surtout à l’interface des SHS avec d’autres grands domaines scientifiques : d’abord les sciences physiques de l’atmosphère (climatologie urbaine, acoustique, qualité de l’air, etc.), et plus récemment les sciences du vivant (microbiologie et épidémiologie). C’est la nature même des objets auxquels elle s’intéresse (aménités et nuisances environnementales, climat urbain, santé environnementale…) qui convoque ces interdisciplinarités radicales. Par ailleurs, il s’agit souvent d’une recherche collaborative articulée à « la demande sociale » dans la mesure où elle associe des partenaires non académiques : acteurs institutionnels (services des collectivités locales, agences d’urbanisme, bailleurs sociaux, bureaux d’études, etc.), mais aussi des habitants organisés ou non au sein de collectifs et d’associations.

Mots-clés et terrains : Ville durable – Environnement urbain – Qualité du cadre de vie – Climat, planification et aménagement urbains – Adaptation des villes au changement climatique – Mobilisations en faveur de l’environnement et du cadre de vie. France, Tunisie, Maroc.

Principales publications:

Mhedhbi Z., Hidalgo J., de Munck C., Haouès-Jouve S., Touati N. and Masson V. (2022) Tool adjustments to support climate adaptation in urban planning for southern cities: The case of Greater Tunis, Tunisia », Cybergeo: European Journal of Geography [Online], Cartography, Images, GIS, document 1024. http://journals.openedition.org/cybergeo/39297

Haouès-Jouve S., Lemonsu A., Gauvreau B. et al. (2021) Cross-analysis for the assessment of urban environmental quality: An interdisciplinary and participative approach. Environment and Planning B: Urban Analytics and City Science. 23998083211037350. https://doi.org/10.1177/23998083211037350

Lemonsu A., Amossé A., Chouillou D., Gaudio N., Haouès-Jouve S. et al. (2020) Comparison of microclimate measurements and perceptions as part of a global evaluation of environmental quality at neighbourhood scale. Int J Biometeorol 64, 265–276. https://doi.org/10.1007/s00484-019-01686-1.

Haouès-Jouve S., Beringuier P., Desailly B. et al. (2016) « De la mesure des climats périurbains : entre science et culture », in Ecologies urbaines : le terrain, Sabine Barles, Nathalie Blanc (Eds.). Economica, pp. 280-302.

Berry-Chikhaoui I., Dorier E., Haouès-Jouve S. et al. (2014) « La qualité environnementale au prisme de l’évaluation par les habitants. L’effet de quartz des disparités territoriales », Méditerranée : Revue géographique des pays méditerranéens, PUP, n°123, pp.89-108 (publié en sept 2015). Article paru dans un numéro spécial coordonné par Berry-Chikhaoui I, Dorier E et Haouès-Jouve S.

https://journals.openedition.org/mediterranee/7291?lang=fr

Mhedhbi Z, Mazzega P, Gaston M, Haouès-Jouve S and Hidalgo J (2023) Mining the Web of Science for African cities and climate change (1991–2021). Front. Sustain. Cities 5:989266. doi: 10.3389/frsc.2023.989266

– Escaffre F, Gambino M, Haouès-Jouve S (2022), Une approche territoriale des espaces urbains entre durabilité et habitabilité, in Mequignon M et Mignot JP « Gestion intégrée de l’environnement urbain et résilience », Edition ISTE, pp.153-185 https://www.istegroup.com/fr/theme/gestion-integree-de-lenvironnement-urbain-et-resilience/

Augustin Jomier

CV ET BIBLIOGRAPHIE

Chercheur en délégation CNRS depuis septembre 2023

Spécialiste d’histoire religieuse et culturelle du Maghreb aux XIXe et XXe siècles, Augustin Jomier est maître de conférences au département d’études arabes de l’INaLCO (Paris) depuis 2019.

Docteur (2015) en histoire, agrégé (2007) et ancien élève de l’ENS de Lyon (2003-2009), A. Jomier a enseigné aux universités du Mans (2009-2013), de Paris-Est-Créteil (2013-2015), à l’EHESS (2016-2021) et à la Ve section de l’EPHE (2019). De sa création, en février 2022, à mars 2023, il a été directeur adjoint scientifique de l’Institut français d’islamologie. Avant cela, il avait été lauréat d’une Chaire d’excellence de l’Université Sorbonne-Paris-Cité (2016-2019), Visiting research fellow à l’Université de Princeton (2018), et pensionnaire de la Fondation Thiers-CNRS (2013-2016).

Son premier livre, Islam, réforme et colonisation : une histoire de l’ibadisme en Algérie (1882-1962) (Paris, Éditions de la Sorbonne, 2020), livre les fruits d’une enquête sur la question du réformisme musulman parmi les populations ibadites du Mzab, dans l’Algérie coloniale.

Il s’est ensuite investi dans le projet collectif « L’orientalisme en train de se faire« , codirigé avec Marie Bossaert et Emmanuel Szurek à l’EHESS sur la question de l’orientalisme savant dans l’Algérie coloniale. Menée à partir des archives personnelles de l’arabisant et berbérisant René Basset (1855-1924), cette enquête a impliqué une trentaine d’étudiant•e•s de master et une dizaine de collègues, historien•ne•s, archivistes et bibliothécaire. L’ouvrage livrant les conclusions de ce projet paraîtra début 2024.

Son troisième et nouveau projet porte sur l’histoire sociale, culturelle et politique des bibliothèques au Maghreb (XIXe-XXe siècle).

Parmi ses publications 

  1. avec Sabrina Mervin, Savants musulmans au Maghreb, Marseille, éditions diacritiques, 2023
  2. « The making of Islamic reform (iṣlāḥ) in Colonial Algeria (1882–1938): Ibadi scholars, French officials and the conceptual foundations of modern Islamic studies« , Die Welt des Islams, 2022/3&4 (n°62-3&4), p. 419-448
  3. « Muslim Notables, French Colonial Officials, and the Washers of the Dead: Women and Gender Politics in Colonial Algeria« , French Politics, Culture & Society, n° 39, 2021/1
  4. avec Charlotte Courreye et Annick Lacroix, Le Maghreb par les textes (XVIII-XXIe siècle), Paris, Éditions Armand Colin, 2020
  5. « « Des perles dans leur coquillage » ? Les femmes et la réinvention du patriarcat dans l’Algérie coloniale (1882–1962)« , Hawwa n°17, 2019/2-3
  6. « Islam, pureté et modernité. Les ‘‘innovations blâmables’’ en débat au Maghreb (1920-1950)», Histoire, Sciences sociales, 2018/2
  7. avec Ismaïl Warscheid, « Pour une islamologie historienne», Histoire, Sciences sociales, 2018/2
  8. « Les réseaux étendus d’un archipel saharien. Les circulations de lettrés ibadites du XVIIe siècle à l’entre-deux-guerres», Revue d’histoire moderne et contemporaine, 63-2, 2016, p. 14-39.

Amin Allal

BIBLIOGRAPHIE

Date d’entrée pour les associé.es : depuis 2006
Titre et institution de rattachement : Amin Allal est chargé de recherche au CNRS en sciences politiques, et a rejoint l’IRMC en 2006 en tant que doctorant boursier, pour la réalisation de sa thèse de sciences politiques (L’autoritarisme participatif).
Discipline et objet de recherche : Amin Allal travaille sur les politiques de développement et les protestations dans la région minière de Gafsa en Tunisie (2006-2010). 

À partir de 2014, Amin Allal est chercheur associé à l’IRMC, puis chercheur en poste à Tunis de 2017 à 2019, et enfin, à nouveau, chercheur associé. Ses enquêtes et publications portent sur les rapports des classes populaires au politique. Il aborde ces réalités selon différentes entrées empiriques en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Il s’intéresse ainsi aux mobilisations au nom du droit au travail et celles lors des moments révolutionnaires, mais il documente également des réalités locales s’inscrivant dans moments plus « froids ».

Layla Baamara

Date d’arrivée à l’IRMC : janvier 2022

Titre et institution de rattachement :  Docteure en science politique, chercheure MEAE à l’IRMC, chercheure associée au Centre méditerranéen de sociologie, de science politique et d’histoire (MESOPOLHIS) / Sciences Po Aix ; au Laboratoire des dynamiques sociales (DYSOLAB) / Université de Rouen ; à l’ERC « Drafting and Enacting the revolutions in the Arab Mediterranean (1950-2011) » (DREAM).

Discipline et objet de recherche : Layla Baamara est docteure en sciences politiques. Son programme de recherche à l’IRMC s’intitule « Vies étudiantes au cœur de la citoyenneté. Engagements et mouvements estudiantins au Maghreb au XXIe siècle ».

Depuis plus de dix ans, je consacre mes recherches à la sociologie politique de l’engagement, du militantisme et des mobilisations, notamment chez les jeunes. Je suis spécialiste de l’Algérie, un pays dans lequel je mène régulièrement, depuis 2009, des enquêtes de terrain. Mes travaux ont porté sur des partis politiques de l’opposition, des comités de quartier, des élus, des jeunes membres d’associations, des mobilisations, des mouvements étudiants et des campagnes électorales. À chaque fois, j’adopte une approche relationnelle qui pense ensemble les contextes, les configurations d’acteurs et les parcours individuels.

Une thématique forte traverse l’ensemble de mes recherches : l’engagement et le rapport au politique des individus. Comprendre comment participer à la vie de la cité peut se faire en critiquant l’État – son omniprésence, son insuffisance ou son inefficacité – tout en travaillant avec ses agents, est une ambition de recherche qu’il me tient à cœur de poursuivre en ouvrant un nouveau chantier de recherche depuis la Tunisie.

Kmar Bendana

BIBLIOGRAPHIE

Date d’entrée pour les associé.es : depuis 1995
Titre et institution de rattachement : Professeure émérite d’histoire contemporaine à l’Université de La Manouba.
Discipline et objet de recherche : Kmar Bendana est professeure émérite d’histoire contemporaine à l’Université de La Manouba et chercheure associée à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC). 

Elle s’intéresse à l’histoire des intellectuels et de la culture politique tunisienne à l’époque contemporaine. 
Ses travaux portent sur l’histoire des revues et du cinéma et sur les conditions de production du savoir (manuels, universités, institutions culturelles). Ses objets d’étude privilégiés sont la traduction, le co-linguisme et l’historiographie en lien avec l’évolution des sciences humaines et sociales consacrées à la Tunisie.

Principales publications :

2017, Parler en historienne après 2011, Tunis, Publications Universitaires de La Manouba.
2015, Histoire et culture dans la Tunisie contemporaine, Textes 2002-2012, ISHTC/ La Manouba.
2012, Chronique d’une transition, Tunis, Éditions Script.
Participation à des ouvrages collectifs :
2020, L’esprit de la révolte. Archives et actualité des révolutions arabes, in L. Dakhli, (dir.), Paris, Seuil.
2015, Ressources de la créativité : une expérience franco-tunisienne, co-dirigé avec S. Dallet et F. Laouani, Paris, L’Harmattan.
2014, Thawra(t). Approche comparée des révoltes et révolutions. XIXe-XXIe siècles, La Manouba, ISHTC.
2005, Biographies et récits de vies, Alfa, Maghreb et sciences sociales, n° 1, Tunis, IRMC.
2004, Savoirs du lointain et sciences sociales, Paris, Bouchène.

Hassan Boubakri

CV

Date d’entrée pour les associé.es : depuis 1999
Titre et institution de rattachement :
– à l’IRMC (1999-2002) : coordinateur de programme de recherche triennal (Les nouvelles configurations migratoires au Maghreb) ; chercheur associé depuis 2003 ;
– Professeur de géographie et des études migratoires à l’Université de Sousse ;
– Membre du Laboratoire SYFACTE (Système d’Informations, Formations, Aménagement, Cartographie, Télédétection et Environnement), l’Université de Sfax.
– Membre associé de Migrinter (UMR 7301/CNRS/France) ; chercheur associé à l’IRMC.

Discipline et objet de recherche :
– Migrations irrégulières, asile, réfugiés, et politiques migratoires menées par les pays de destination, de transit ou d’origine, au Nord, comme sur la rive sud de la Méditerranée ;
– Les flux migratoires internationaux en Afrique du Nord et dans ses voisinages (UE, Méditerranée et Afrique sub-saharienne), leur gestion par les États et les organisations internationales (telles que le HCR, l’OIT, l’OIM…) ;
– Activités des OSC en matière de migration, d’asile et de droits de l’Homme ;
– Migration, investissements et développement dans les régions d’origine, comme dans les sociétés et zones de destination ;
– Les liens entre la migration, le marché du travail, l’emploi et les compétences, dans le cadre de programmes internationaux.
Membre de réseaux académiques et de recherche internationaux :
– Membre du NAMAN (North African Migration Academic Network) – Algérie, Égypte, Libye, Maroc et Tunisie ;
https://www.icmpd.org/news-centre/news-detail/project-news-academia-conference-ii-on-inclusive-migration-governance-in-north-africa-in-tunis/
– Partenaire national (Université de Sousse) et membre du comité de pilotage de l’EuroMedMig (Mapping European Mediterranean Migration / Jean Monnet Network ; Leader : Universitat Pompeu Fabra / Barcelone), financé par le programme Erasmus + Réseau Jean Monnet de la Commission européenne (2019-2022) : https://www.upf.edu/web/euromedmig
– Partenaire national (Université de Sousse) du réseau MADAR (Maghreb Action on Displacement and Rights), de 3 universités britanniques (Keele, Manchester, Edinburgh), 3 universités/centres de recherche nord-africains (Rabat, Alger, Sousse) et 3 ONG partenaires associées.
https://madar-network.org/en/ 
– Membre du groupe de travail sur les migrations mixtes en Afrique du Nord (NAMMTF), coordination avec le secrétaire du réseau des Nations Unies sur les migrations.
– Membre du réseau de chercheurs sur la migration mixte en Afrique du Nord – OIM et Université américaine du Caire (AUC) / Centre d’Études sur la Migration et les Réfugiés (CMRS). 
– Conférencier et superviseur à l’Ecole Supérieure des Forces de Sécurité Intérieure (2016 ; 2019 ; 2020) ;
– Professeur invité à l’Université de Tampere – TAPRI (Tampere Peace Research Institute) en 2018 ; à l’Université Ça Foscari de Venise (2002-2020) ; à l’Université de Nice Antipolis (2015) ; à l’Université de Agha Khan à Londres (2008) et à l’Université de Poitiers (1999).
– Référent tunisien du programme « Joint Master Degree Erasmus Mundus » (2015-2018, www.mastermimplus.eu) mené par un consortium de six universités méditerranéennes (Université Cà Foscari,Université autonome de Barcelone, Université Paul Valéry de Montpellier, Université de Sousse, Université Moulay Ismail à Meknès et Université de Strasbourg).
– Conférencier au Master Erasmus « Migration Studies » à Université El Manar, UniMed, COSPE, Université de Westminster, Université de Grenade  et Université de Palerme (2020-2022).