Première séance du séminaire « L’Algérie des sciences sociales »

L’IRMC organise, le 15 avril 2024 à Tunis, la séance du lancement du groupe de recherche en études algériennes qui correspond à la première séance du séminaire « L’Algérie des sciences sociales ». Ce séminaire est coordonné par Amel Boubekeur et Karima Dirèche.

Consultez le programme du séminaire.

Argumentaire

Le Séminaire « L’Algérie des Sciences Sociales » est l’un des projets portés par le Groupe de Recherche en Études Algériennes, collectif de chercheurs coordonné par Amel Boubekeur et Karima Dirèche visant à repenser en profondeur la production des savoirs sur et à partir de l’Algérie. Il soutient un agenda de recherche ambitieux et pluriel visant à repenser les cadres théoriques, épistémologiques et méthodologiques mobilisés jusqu’ici, par un regard décloisonné et réflexif. Il est soutenu et accueilli par l’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC), le Centre Population et Développement (CEPED) et la Friedrich-Ebert-Stiftung (FES).

À travers cette première édition de lancement à Tunis, puis les rencontres itinérantes prévues entre Alger et Paris, ce séminaire ambitionne d’initier un dialogue inédit et décloisonné entre chercheurs confirmés et jeunes doctorants autour des « études algériennes ». L’objectif est de confronter les regards disciplinaires et les approches méthodologiques sur les terrains de recherche en Algérie. Ces échanges permettront d’engager une réflexion de fond sur les défis théoriques, épistémologiques et déontologiques inhérents à ce champ d’étude. Ce séminaire marque également une étape décisive dans la réflexion sur l’héritage des travaux fondateurs qui ont façonné les sciences sociales algériennes. Ces œuvres séminales appellent aujourd’hui à être réinterrogées au prisme des transformations sociales, politiques, économiques et culturelles contemporaines en favorisant le dialogue entre différentes générations de chercheurs. Ce cycle ambitionne d’explorer les croisements disciplinaires novateurs, à même de renouveler les cadres d’analyse des réalités algériennes. Il s’agira de dépasser les cloisonnements académiques établis au profit d’approches interdisciplinaires et théoriques renouvelées. Une attention particulière sera portée aux défis méthodologiques et déontologiques inhérents aux terrains de recherche locaux. Les réseaux formels et informels de production des savoirs (institutionnels, diasporiques, militants, citoyens) sur l’Algérie seront également cartographiés et questionnés.