Patrimoine et monuments en Tunisie

Patrimoine et monuments en Tunisie


Patrimoine et monuments en Tunisie, monographie issue d'une thèse d'histoire de l'art, par Myriam Bacha (PUR)

Thèse d’histoire de l’art

Consultable à la bibliothèque de l’IRMC
En open access sur OpenEdition
En vente sur pur-editions.fr

Édition des Presses universitaires de Rennes (PUR) en collaboration avec l’IRMC | 2013 | 24 €

L’autrice | Myriam Bacha, historienne de l’art, lauréate du prix Paul-Albert-Février pour sa thèse.
Préface de | Ève Gran-Aymerich, historienne et archéologue.


À propos

Résumé | Le patrimoine de la Tunisie est d’une incroyable richesse. Ce sont en effet autant les monuments puniques, romains, byzantins qu’islamiques qui le composent. Parmi eux, certains sont aujourd’hui protégés au titre des monuments historiques, voire inscrits sur la liste du patrimoine de l’Unesco.

Ces monuments ont d’abord suscité la curiosité des explorateurs et voyageurs du XIXe siècle. Ensuite, ils ont éveillé l’intérêt des savants européens et des autorités coloniales françaises . Certes, l’histoire de leur patrimonialisation prend ses sources bien avant l’établissement du protectorat. Mais c’est au début de celui-ci qu’a lieu la création des institutions modernes. Elles sont notamment à l’origine de l’actuel Institut national du Patrimoine de Tunisie. En 1885, le Service des antiquités et des arts voit le jour, sous l’égide du ministère français de l’Instruction publique et de l’Académie des inscriptions et belles lettres. L’objectif est alors d’y étudier, sauvegarder, restaurer et mettre en valeur le patrimoine du pays. Pour ce faire, cette administration s’appuie sur une législation patrimoniale novatrice et encadre la création du musée Alaoui, aujourd’hui plus connu sous le nom de musée du Bardo.

Cet ouvrage s’attache à retracer l’histoire de ces institutions patrimoniales. En effet, il vise à explorer la patrimonialisation, l’étude, la sauvegarde et la mise en valeur des différentes catégories de monuments entre 1881 et 1920. Un large éventail d’acteurs, constitué de fonctionnaires, de scientifiques, de sociétés savantes, d’associations, d’écrivains et de voyageurs, a ainsi pu participer à élever des sites tels que ceux de Carthage, de Dougga ainsi que les médinas tunisiennes au rang de patrimoine.