La fabrique du sens

La fabrique du sens
Écrire en sciences sociales


La fabrique du sens. Écrire en sciences sociales, sous la direction de Imed Melliti

Collectif

En vente à l’IRMC
Consultable à la bibliothèque de l’IRMC

Coédition IRMC-Riveneuve | 2016,  hors collection | 20 DT

Sous la direction de | Imed Melliti, sociologue, président de l’Association internationale des sociologues de langue française (AISLF) et chercheur associé à l’IRMC.
Ont contribué | Jocelyne Dakhlia, André Petitat, Maurice Blanc, Daniel Cefaï, Alban Bensa, François Pouillon, Jean-Yves Trépos, Pierre-Noël Denieuil, Marc-Henry Soulet, Bruno Péquignot, Alain Eraly et Claudine Dardy.


À propos

Résumé | Les textes des sociologues, des anthropologues et des historiens sont des « choses fabriquées » selon des procédés rhétoriques qu’il n’est pas indifférent de mettre à nu. Car la « fabrication » de ces textes se fait conformément à des exigences qui ne sont pas celles de l’écriture littéraire. De fait, l’écriture en sciences sociales vient prolonger un travail d’enquête. Or, celui-ci s’inscrit dans un rapport au monde différent de celui de la fiction ou du roman.

Aussi, les onze contributions qui composent cet ouvrage reviennent sur le paradoxe de ce métier de mots. En amont, il nourrit d’abord l’espoir – voire la prétention – de les fonder sur le résidu indissoluble de l’enquête. En aval également, il ambitionne de l’adosser aux procédures de validation et d’administration de la preuve requises par l’activité scientifique comme praxis particulière. Ce métier et cette praxis sont alors restitués dans leurs historicités. Ils sont rattachés aux inflexions de l’histoire sur la longue durée, aux évolutions des disciplines scientifiques et de leurs publics, et à des clivages intergénérationnels. Ces constats exigent donc une sociologie des « écrivants » eux-mêmes. L’ouvrage analyse l’imbrication de l’écriture et de l’enquête et s’applique à repenser la frontière floue qui sépare la science de la littérature.