Présentation | La collection « Recherches contemporaines » de l’IRMC, sous la direction de Katia Boissevain, a vocation à participer à la diffusion d’une science ouverte, accessible et exploitable par des chercheurs en sciences humaines et sociales du Maghreb, d’Europe et d’ailleurs. Exclusivement électronique, elle permet la mise à disposition de travaux de recherche de disciplines variées. Elle s’intéresse plus spécifiquement aux travaux de recherche portant sur les sociétés ou l’actualité tunisienne, algérienne ou libyenne. Ils peuvent être issus d’écoles doctorales ou thématiques, de programmes de recherche, de thèses de doctorat, mais aussi de séminaires, colloques et conférences retranscrits.
Cette collection prend la suite des « Études et travaux de l’IRMC ».
Thèse d’histoire
Réédition de l’IRMC | 2022, coll. « Recherches contemporaines » | open access
L’auteur | Pierre Vermeren est historien, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et chercheur associé à l’IRMC.
Résumé | Quel rôle a joué l’école dans la reproduction des élites au Maghreb au cours du XXe siècle ? C’est la question dont traite ce livre, de façon rigoureuse et érudite. Sous la colonisation, l’école agit comme une machine de déclassement social pour les classes dirigeantes précoloniales. Mais avec l’indépendance, elle ouvre ses portes aux enfants des classes moyennes. Dès lors, la contestation politique des années soixante qui s’ensuit incite les autorités à réformer le système scolaire en vue de le neutraliser. La politique d’arabisation débouche sur la dualisation des systèmes d’enseignement au Maghreb. Désormais, on oppose les filières d’élite aux filières de relégation que sont les « facultés-casernes ». La voie est alors ouverte à l’islamisme.
L’auteur retrace cette histoire en brossant le portrait de quatre générations. Jusqu’aux indépendances en 1956, le baccalauréat est la clef de la conquête des études supérieures pour une infime minorité de musulmans. Ensuite, les réformes de grande ampleur, mises en place à partir de 1945 et renforcées à l’indépendance, permettent l’émergence de la génération de l’ouverture. Dans le dernier quart du siècle, la génération de la crise est confrontée à la saturation de l’État national. La fermeture sociale s’est installée face au processus de consolidation de la nouvelle élite.
Note de l’éditeur | Le présent ouvrage constitue l’édition électronique des travaux de thèse de Pierre Vermeren parus en 2002 aux éditions La Découverte (Paris). Pour cette nouvelle édition, nous avons eu accès au manuscrit issu de la thèse soutenue par l’auteur en 2000.
Collectif
IRMC-OpenEdition | 2024, collection « Recherches contemporaines » | open access
Sous la direction de | Neila Saadi, maître-assistante à l’Université de Tunis, docteure en sciences du patrimoine, et chercheure associée à l’IRMC. Ses recherches portent sur la question des politiques patrimoniales en Tunisie de l’époque coloniale à l’indépendance à partir de l’héritage berbère de Tunisie. Elle a par ailleurs été chercheure au CREDIF, et coordinatrice de plusieurs projets scientifiques.
Contributeurs | Mustafa Ettir, Nora Lafi, Enaam Sharfeddine, Mustafa Younis, Chérif Ferjani, Amal S. Obeidi et Thomas Hüsken, Jinan Limam.
Résumé | Dans le cadre du colloque international « La Libye contemporaine : entre Afrique et Méditerranée » organisé par l’IRMC, des chercheurs de sciences humaines et sociales se sont réunis autour de thématiques historiques, politiques et géographiques, situées entre le XIXe siècle et aujourd’hui. Le présent ouvrage aborde à travers sept contributions inédites et pluridisciplinaires, des aspects variés de la société libyenne, avec pour objectif de proposer une analyse de la situation en Libye, terrain difficile d’accès et récemment marqué par des transformations politiques et sociétales majeures.