Collection « Recherches contemporaines »

Collection « Recherches contemporaines »

Présentation | La collection « Recherches contemporaines » de l’IRMC, sous la direction de Katia Boissevain, a vocation à participer à la diffusion d’une science ouverte, accessible et exploitable par des chercheurs en sciences humaines et sociales du Maghreb, d’Europe et d’ailleurs. Exclusivement électronique, elle permet la mise à disposition de travaux de recherche de disciplines variées. Elle s’intéresse plus spécifiquement aux travaux de recherche portant sur les sociétés ou l’actualité tunisienne, algérienne ou libyenne. Ils peuvent être issus d’écoles doctorales ou thématiques, de programmes de recherche, de thèses de doctorat, mais aussi de séminaires, colloques et conférences retranscrits. Cette collection prend la suite des « Études et travaux de l’IRMC ».

Saadi Neila (dir.), 2024, Éclairages variés sur la Libye contemporaine 
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Résumé | Le présent ouvrage réunit des chercheurs de sciences humaines et sociales autour de thématiques historiques, politiques et géographiques, situées entre le XIXe siècle et aujourd’hui. Sept contributions inédites et pluridisciplinaires abordent des aspects variés de la société libyenne. Leur objectif est ainsi de proposer une analyse de la situation en Libye, terrain difficile d’accès et récemment marqué par des transformations politiques et sociétales majeures.

Vermeren Pierre, 2022 [2002], La formation des élites marocaines et tunisiennes. Des nationalistes aux islamistes 1920-2000  
open access sur OpenEdition Books

Résumé | Quel rôle a joué l’école dans la reproduction des élites au Maghreb au cours du XXe siècle ? C’est la question dont traite ce livre, de façon rigoureuse et érudite. Après avoir été une machine de déclassement social sous la colonisation, l’école ouvre, avec l’indépendance, ses portes aux enfants des classes moyennes. Mais la contestation politique des années soixante qui s’ensuit incite les autorités à réformer le système scolaire en vue de le neutraliser. La politique d’arabisation débouche alors sur la dualisation des systèmes d’enseignement au Maghreb. La voie est notamment ouverte à l’islamisme.

C’est l’histoire qu’entend retrace l’auteur. Jusqu’aux indépendances en 1956, le baccalauréat est la clef de la conquête des études supérieures pour une infime minorité de musulmans. Comme la génération des pionniers, celle des indépendances s’affirme en tirant profit de son capital social. Les réformes de grande ampleur, mises en place à partir de 1945 et renforcées à l’indépendance, permettent l’émergence, du début des années soixante jusqu’au milieu des années soixante-dix, de la génération de l’ouverture.