Le social par le langage. La parole au quotidien

Le social par le langage
La parole au quotidien


Le social par le langage. La parole au quotidien, sous la direction de Myriam Achour-Kallel

Collectif

En vente à l’IRMC
Consultable à la bibliothèque de l’IRMC
En vente sur karthala.fr

Coédition IRMC-Karthala | 2015, coll. « Hommes et sociétés » | 15 DT / 24 €

Sous la direction de | Myriam Achour-Kallel, enseignante-chercheure à la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis, et chercheure associée à l’IRMC.
Ont contribué | Myriam Achour-Kallel, Dorra Ben Alaya, Slah Eddine Ben Fadhel, Mohamed Benrabah, Katia Boissevain, Niloofar Haeri, Fatiha Kaouès, Fatima Zahra Lamrani, Catherine Miller, Renato Ortiz et Khaoula Taleb Ibrahimi.


À propos

Autour de l’ouvrage | compte-rendu de la revue Anthropologie et Sociétés (2015)

Résumé | En parlant ou en écrivant, nous transmettons des informations. Mais nous fabriquons surtout des situations sociales. L’ouvrage traite de la façon dont tout usage linguistique est socialement construit, principalement au Maghreb, mais aussi ailleurs. Tels des passeurs, au quotidien et suivant les conjonctures, les gens réorganisent en effet leur environnement, et font circuler des sens d’un espace à l’autre.

Si les travaux de cet ouvrage portent majoritairement sur le Maghreb, ils abordent aussi des pays comme le Brésil, l’Égypte, l’Iran ou encore le Liban. Cette approche comparative et décentrée poursuit un but : il s’agit de montrer que, où que l’on soit, ce sont avant tout des rapports sociaux que mettent en lumière les usages linguistiques.

Suivant le type de passage considéré, les contributions se classent en trois parties. Certaines traitent des « passages ordinaires », comme prier et parler. D’autres se concentrent sur les « passages provoqués », comme le cas d’un changement politique brutal ou d’une conversion religieuse. Enfin, les « passages et globalisations » sont explorés, proposant des analyses plus amples des pratiques du langage.