Villes maghrébines en situations coloniales

Collectif

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Coédition IRMC-Karthala | 2014, coll. « Hommes et sociétés » | 25 €

Sous la direction de | Charlotte Jelidi, historienne de l’architecture contemporaine.
Ont contribué | Boussad Aïche, Clara Ilham Álvarez Dopico, Leïla Ammar, Myriam Bacha, Esmahen Ben Moussa, Hounaïda Dhouib Morabito, François Dumasy, Christophe Giudice, Lucy Hofbauer, Charlotte Jelidi, Habib Kazdaghli, Assïa Malki-Allouani, Bernard Pagand et Colette Zytnicki.

À propos

Résumé | Cet ouvrage s’est fixé deux objectifs. Il cherche d’une part à contribuer à la connaissance et à la compréhension des divers processus de transformation des villes maghrébines en situations coloniales. D’autre part, cette recherche vise à identifier, exploiter et valoriser au maximum les fonds d’archives. En effet, souvent inédits, ils se rapportent directement ou indirectement à ces entreprises de transformation urbaine.

Les transformations des villes maghrébines en situations coloniales sont le résultat d’une succession de projets, aboutis ou avortés, de contre-projets et de réalisations. De fait, ces divers contextes procèdent souvent hasards, et presque toujours de bricolages incessants. Dès lors, ils donnent à voir une réalité bien éloignée de l’image de la ville conquérante, en contraste avec celle véhiculée par la propagande coloniale.

Pour traiter ces questions, le présent ouvrage se divise en trois parties. Il est d’abord question de la « Planification des villes : doctrines et application ». Le second développement est consacré aux « Situations de tensions : révélateurs des mécanismes de production de la ville ‘ordinaire' ». Enfin, un troisième temps s’intitule « Initiatives privées et le champ institutionnel », qui étudie les « apports et limites des archives privées dans le renouveau de l’historiographie ».