Médias et recompositions politiques dans la Tunisie post-Ben Ali

Collectif

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Coédition IRMC-Karthala | 2020, coll. « Hommes et sociétés » | 30 DT / 25 €

Sous la direction de | Enrique Klaus, enseignant-chercheur à l’Université Galatasaray, et chercheur associé à l’IRMC. Olivier Koch est maître de conférences et membre du laboratoire Transitions à l’Institut méditerranéen du risque, de l’environnement et du développement durable).
Ont contribué | Renaud de la Brosse, Mohammed Ali Elhaou, Geoffroy Lauvau, Tristan Mattelart,Racha Mezrioui, Katrin Voltmer et Fredj Zamit.

À propos

Résumé | En janvier 2011, la fuite de Ben Ali a de fait ouvert une séquence politique inédite dans l’histoire de la Tunisie. Or, pour analyser ce changement majeur, de nombreux travaux ont insisté sur le rôle des réseaux socio-numériques. C’est ainsi que progressivement, la vulgate d’une « révolution Facebook » s’est cristallisée. Censée rendre compte des dynamiques de cette période, une telle vision passe cependant sous silence ou minore les recompositions à l’œuvre dans les médias tunisiens depuis 2011.

À travers 8 contributions originales, l’ouvrage tente de faire la lumière sur les changements dans le secteur médiatique dans un moment charnière de l’histoire de la Tunisie. Un premier axe vise à mettre en perspective historique et épistémologique la question des médias. Il explore ainsi leurs rôles dans les changements de régime politique. Le deuxième axe réunit des études de cas sur différents secteurs des médias tunisiens. Ainsi, l’ouvrage traite tout à la fois du secteur audiovisuel et de sa régulation, de la presse écrite et de l’information d’agence. De même, il passe au crible les pure players de l’information numérique et de la presse satirique en ligne. En définitive, la lecture croisée de ces études de cas donne une intelligibilité nouvelle aux réagencements entre médias et politique lors d’une séquence de changement politique.